Comment j’arrive à faire toutes ces choses ?

“Comment arrives-tu à faire toutes ces choses ?” Cette question, on me la pose très souvent. La musique, les livres, les concerts, les événements, une présence en ligne, avoir une vie de famille, des amis… et surtout un travail dans lequel je suis censé m’investir cinq jours sur sept. 

Sacrifices, compromis, fatigue, manque… un sacré meli-melo

Le fait est que je suis bien obligé de faire des sacrifices. Je sacrifie souvent du temps avec mes amis pour l’investir dans mon travail ; du temps en famille pour l’investir dans mes projets ; du temps de repos pour l’investir dans ma famille ; ou du temps dans mes projets pour me dépenser au sport…

C’est comme une chaîne alimentaire, un cycle de compromis et de sacrifices. Souvent, je manque ou j’écourte des événements importants ; je prends sur moi l’envie de passer du temps avec mes proches… Cependant, je crois que ce que je sacrifie le plus, c’est mon temps de repos. Du coup, il m’arrive des fois d’être à bout ; de craquer dans ma voiture, me demandant mais “pourquoi diable fais-je toutes ces choses ? Je n’en peux plus”.

You need to get your emotions together !

C’est normal de craquer. C’est normal d’être à bout, d’avoir envie de frapper dans un punching-ball pour se défouler, ou de pleurer pendant cinq bonnes minutes dans sa voiture avant de continuer la journée. 

Cependant, le plus important c’est de pouvoir revenir à soi-meme, affronter la réalité et assumer le choix de vie qu’on mène. 

Si je fais autant de choses, c’est parce que cela me rend heureux, tout de même. Être heureux n’exclût pas des moments moins joyeux ou des moments de doutes. Il s’agit plus d’une vision globale des choses, de comment on apprécie la vie et toutes les choses que le bon Dieu met à notre portée. De plus, je suis intimement convaincu que je suis fait pour ces choses ; je ne peux pas m’en défaire.

Pourquoi donc fais-tu toutes ces choses ? 

J’ai des objectifs et une mission sur terre ; une vision qui me dépasse. Ce serait vivre vainement que de ne pas aller jusqu’au bout pour les réaliser. Dans l’alchimiste, Paulo Coelho parle d’accomplir sa légende personnelle. Disons que j’essaie d’accomplir la mienne ! Cela dit, ce sont toutes ces choses qui donnent un sens à ma vie. Si je ne devais rien accomplir, pourquoi aurais-je donc reçu tous ces dons, talents et idées et visions ? 

De plus quand je suis loin de ces choses, mon âme est en manque et ma paix est ébranlée. 

Je crois qu’il est important de se connaître et de savoir :

  • ce qui nous fait languir et ce dont notre âme à soif ;
  • là où Dieu veut qu’on aille et comment il veut qu’on utilise ce qu’il a mis en nous ;
  • quel modèle l’on veut être pour soi même, pour ses proches, famille, amis et même ceux qui nous voient de loin.

Alors à la fin de la journée, je souris car je me sens davantage “VIVANT!” d’être souvent faible puis d’être fortifié par les petits choses que Dieu m’envoie chaque jour ; et de baigner dans autant de grâce. Oui, c’est une grande grâce que de se sentir et d’être utile ; de pouvoir réaliser des choses qui touchent et impactent les autres.

“Tu dois être super bien organisé !”

Mon motto dans l’organisation, c’est que tout se manage. Il faut savoir communiquer sur ses craintes, sur ses indisponibilités, sur ses charges et sur ses objectifs pour que collaborer avec les autres soit plus facile. Il faut surtout :

  • Avoir le sens des compromis sur ses agendas ;
  • Savoir trier par pertinence les sollicitations ;
  • Savoir où l’on va et ne pas perdre de vue l’objectif.

Pour moi, la fin d’une chose vaut mieux que son commencement (Ecclésiaste 7:8). Cependant, j’essaie de rester flexible sur certains points. Je lâche prise car je crois ma vie ne dépend d’aucune échéance. Au contraire, je dois rester en bonne santé pour pouvoir accomplir. 

Et les échecs dans tout cela ? Oui, ça arrive !

J’ai connu plusieurs fois les échecs. Mais oh, qu’ils m’importent peu ! Je n’ai pas peur des échecs et j’ai appris à les accepter. Je crois que savoir abandonner un projet ; accepter le fait qu’il échoue ou qu’on n’arrive pas à réaliser une action fait partie du jeu. 

Les échecs m’apprennent mes limites du moment. Ils me font découvrir les chemins à ne plus emprunter réduisant ainsi mes risques d’échouer. De plus, ce qui me stimule ce n’est ni la compétition ni les récompenses ni l’admiration des autres ni le succès ; mais plutôt le plaisir de faire l’expérience et d’aller au bout de mes idées.

Voici un peu ce que j’avais envie de partager avec vous. J’espère que cela inspirera quelqu’un ! 

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